Tout à commencé par une reflexion d'un ancien journaliste burundais, Edgar Ch Mbanza pour ne pas le citer.

Il est temps que nous Burundi‬ comprenions qu'un "ministre" belge ne devrait surtout pas s'immiscer dans le devenir du journalisme national. Suis scandalisé de voir un ministre belge comme parrain d,un colloque sur la presse du Burundi‬. Aucun autre pays n,accepeterait cela!

Cette reflexion, qui a fait mouche sur les reseaux sociaux a eté suivie par d'autres du meme auterur:

Beaucoup d'africains sont contre les immixtions des puissances postcoloniales dans les presses nationales. Sauf au Burundi‬.

Et la plus sanglante pour ses confreres qui venaient de passer des heures à quemander en ces 24 et 25 mars 2016 des dons à Bruxelles pour survivre:

#‎decoloniserlemedialocal‬ ‪#‎afrique‬ ‪#‎burundi‬ Ce n,est pas l,aide financiere occidentale aux medias qui pose problème. C'est surtout qu'autour de cette aide s'est progessivement formé une économie de l'information dominée par des entrepreneurs médiatiques qui ne pensent plus, qui ne se préoccupent plus d'ethique de la médiation publique... Sans oubliers des "courtiers" totalement englués dans les logiques de financement de la communication humanitaire au mieux, au pire au service des lobbistes douteux. Une économie dominée par des "experts" ou "operateurs" internationaux qui n'ont rien À voir avec le journalisme, de véritables "charlatans" (Perret pointe le phenomene depuis le début des années 2000) qui savent bien faire une chose : maitenir le journalisme local dans la dependance . Les citoyens burundais ignorent tout de l,histoire récente de leur presse, des manières dont les fonds de la communication humanitaire (ong) ont tué l,émergence du journalisme local ces 20 dernières annees. Le jour où ils connaîtront la vérité, ils vont pendre des imposteurs!!

PS: À mes chers amis qui crient au scandale ou jouent la vierge effarouchée dès qu'ils entendent une autre voix sur les médias, il faudra vous habituer! Vous habituer à une critique de l'information, de l'économie des médias, de tout ce qui touche aux conditions de renouveau médiatique local. Car il en faut d,urgence, justement. Aux citoyens, n'ayez pas peur! Ces gens recourrent à une agressivité sans pareil quand ils sont critiqués! Mais restez dans vos convictions : la communication est une chose très importante qu,il ne faut pas la laisser aux seuls "‪#‎ndiyo‬ bwana"!

Cette derniere reflexion à clouer ceux qui se disent encore patron de certains medias à Bujumbura. Vous pouvez suivre le debat sur le compte facebook de Monsieur Edgar Ch Mbanza.

Agence 257

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