La semaine qui vient de s’écouler était riche en relations. Nous vous proposons de relire deux articles de communicateurs chevronnés qui se rentrent dedans.

NYAMITWE Willy, conseiller principal du président burundais

Je viens de lire la teneur d’un texte injurieux d’un certain Pancrace Cimpaye qui, comme c’est devenu la routine, gâche une occasion en or de garder son silence. Cet ancien porte-parole de Président de la République, Domitien Ndayizeye, à l’époque du FORT DEBOUT (Frodebu sic !) loue ses offices, désormais, à un troubadour de Président d’insurgés, un délinquant qui, c’est très désolant, caracole à l’apothéose de l’utopie et de la démence dans les rues de Molenbeek, trop de drogues dans les veines.

Contrairement à d’autres compatriotes, moi je comprends parfaitement l’égarement de Pancrace et j’en suis navré.
 
J’ai eu le temps de jauger Pancrace lors d’une rencontre à Bruxelles, de compatir à sa condition de mendicité très prononcée. A voir la quantité de litres de bières et de vins qu’il engloutit, ce jour là, au Sofitel, à Bruxelles, en présence d’un avocat de diables, et les quelques billets qui quittèrent furtivement ma poche pour la sienne (pour secourir une âme en danger), pendant qu’il  déroutait une horde d’enragés qui voulaient s’en prendre à moi, œufs à la main, je comprends aisément qu’il avale, aujourd’hui, les couleuvres devant les yeux doux - et roses - de Mme Aline Ndenzako, une brebis galeuse et fausse Ganwa, qui l’encadrait à Genève. Selon ses propres indiscrétions, c’est elle qui a payé son voyage et son séjour à Genève. Cela ne me regarde d’ailleurs pas, comme me l’exige le respect de la vie privée. Cependant, je sais que pour le pauvre Pancrace, à la fois MSD et SDF, cette lame de fond qui le traine trop en besogne dans la médisance n’est que gagne-pain. 
 
Dans son texte, Pancrace parle d’ethnies, de Tutsi et de Hutu comme si, « Hutu Power » qu’il est, extrémiste de nom, de renom et de carrière, il s’amourachait avec une ethnie qui serait en danger d’extinction, au Burundi. Dans tous les cas, il met son gros nez dans une affaire ethniquement très bien arrangée qu’il ne sait plus distinguer une femme Ganwa d’une Tutsi, ni d’une Elisa Tutsi de service à une Elisa, Ganwa au service d’une Nation, celle des Tutsis, Hutus, Twa et … morbleu ! Ganwa. 
 
Chapeau ! La Mission officielle à Genève était ethniquement équilibrée qu’elle a fait tituber de jalousie ceux qui carburent au nom de leur goujaterie et qui portent dans leur sang le virus de la division inter-ethnique.
 
Et les résultats de Genève ? Pour le Gouvernement du Burundi, cette grande et nième victoire est à la hauteur de la défaite de ceux qui deviennent, chaque jour, la risée du monde, pour avoir voulu tromper la vigilance de l’humanité, en chantant un génocide tellement imaginaire qu’ils pourraient remporter l’Oscar de la meilleure fiction.
 
Euh ! cher Pancrace, ce n’est pas parce qu’on a une grosse tête qu’on peut la remplir de savoir ni de savoir-faire. D’ailleurs, c’est au son qu’ils font sortir qu’on distingue parfaitement un tonneau vide d’un tonneau plein.

CIMAPYE Pancrace, porte parole adjoint du CNARED

Ce mardi 22 mars 2016 la question des violations des droits de l’homme  au Burundi était à l’honneur à Genève.  Dans les couloirs du Palais des Nations où se tenait cette session, le tout puissant représentant de Pierre Nkurunziza, Monsieur Willy Nyamitwe, dans sa propension d’humilier et de ridiculiser, il a fait tenir son chapeau à une dame tutsi du nom de Elisa Nkerabirori Rwavyuma, assistante du ministre des droits de l’homme; la pauvre devenait le porte chapeau de Nyamitwe Willy! Quelle indécence! Cette image a choqué plus d’un . Avoir des tutsi de service,c’est votre droit! Mais il ne faut pas les humilier à ce point, surtout dans les enceintes d’un palais des droits de l’homme de Genève. Cette image me rappelle celle d’un officier général de Nkurunziza qui promettait cette humiliation: « abo batutsi tuzobaterekako ibirahuri! » Ce sentiment de revanche sur les tutsi est tout simplement dramatique. Mais Nkurunziza Pierre et les siens en ont fait leur credo.

A côté de cette scène dramatique de haine, une photo de la veuve du lieutenant-colonel Darius Ikurakure en sanglots, à l’annonce de l’assassinat du père de ses enfants, m’a profondément touché. L’image de cette mère en sanglots rappelle celle de nombreuses veuves victimes de la barbarie des escadrons de la mort de Pierre Nkurunziza;Darius Ikurakure faisait partie de cette machine à tuer. Des rivières de pleurs coulent  depuis que Nkurunziza Pierre a décidé de rester de force au pouvoir. Puissent ces pleurs constituer un lac d’espoir, un lac de paix, un lac d’amour, un lac de réconciliation! Puisque tout le monde pleure, puisque tout le monde perd, Monsieur Pierre Nkurunziza arrêtez ce drame!

Je suis convaincu que la haine ethnique et l’assassinat de toute voix discordante ne  maintiendront pas au pouvoir pour longtemps Monsieur Pierre Nkurunziza. Au contraire ces deux virus enfoncent le Burundi dans un drame qui finira par coûter cher au pouvoir de facto de Bujumbura.

Agence 257

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